Les DAT (trésoreries d'actifs numériques) sont des entreprises publiques qui lèvent des capitaux par le biais d'émissions de dettes ou d'actions pour accumuler des cryptomonnaies sur leur bilan. Collectivement, elles détiennent maintenant plus de 100 milliards de dollars en actifs numériques. Cela inclut environ 791K BTC (93 milliards de dollars, 4 % de l'offre en circulation) et 1,3 million d'ETH (4 milliards de dollars, 1 % de l'offre en circulation). Le secteur a connu une croissance rapide (un peu trop à mon avis). Nous avons maintenant des entreprises qui achètent des altcoins sans valeur. Le commerce original fonctionnait tant que les actions de ces entreprises se négociaient à de grandes primes par rapport à la valeur nette d'inventaire (NAV). Cette prime se comprime à mesure que de plus en plus d'émetteurs entrent sur le marché et que le capital se répartit entre eux. Le modèle est une ingénierie financière. Les actions sont émises à une prime, les produits sont utilisés pour acheter des pièces... jusqu'à ce que la prime disparaisse et que le cycle se rompe. La diminution des primes et l'augmentation de la concurrence obligeront ces entreprises à transformer des avoirs statiques en actifs productifs. La productivité du bilan est le pivot. Cela pourrait signifier le staking, la gestion de validateurs, la fourniture de liquidités ou la structuration de produits de rendement. La question est l'exécution, le risque et l'échelle. Qui peut capturer de véritables frais MEV et de séquençage au lieu de simplement sous-traiter ? En ce moment, la capture de MEV est entre les mains des fournisseurs de staking, des mineurs et de quelques fonds natifs d'infrastructure. Aucune des grandes trésoreries n'a intégré cela en interne. Celui qui le fera passera d'un suiveur à effet de levier à un véritable opérateur. Recycler le BTC en crédit ou en produits structurés est la même chose. Peu peuvent le faire sans prendre de risques excessifs. Gérer la liquidité d'une manière qui ajoute du rendement sans perdre d'options séparera les gagnants des perdants. C'est la différence entre les trésoreries qui composent et celles qui dérivent en dessous de la NAV. À mon avis, le marché commencera à récompenser les opérateurs, pas les détenteurs passifs.