« Mais la plupart des investisseurs finissent par capituler. Ils manquent simplement de la détermination nécessaire pour tenir bon. Une fois que l'actif a doublé ou triplé de prix en montant — ou a été divisé par deux en descendant — beaucoup de gens se sentent si stupides et dans le faux, et sont si envieux de ceux qui ont profité de la mode ou ont évité le déclin, qu'ils perdent la volonté de résister davantage. Ma citation préférée sur ce sujet est de Charles Kindleberger : « Rien n'est aussi perturbant pour le bien-être et le jugement d'une personne que de voir un ami devenir riche » (Manias, Panics, and Crashes: A History of Financial Crises, 1989). Les participants au marché souffrent de l'argent que les autres ont gagné et dont ils ont été exclus, et ils ont peur que la tendance (et la douleur) se poursuive. Ils concluent que rejoindre le troupeau mettra fin à la douleur, alors ils se rendent. Finalement, ils achètent l'actif bien après qu'il ait commencé à monter ou vendent après qu'il ait beaucoup chuté. En d'autres termes, après avoir échoué à faire la bonne chose à la première étape, ils aggravent l'erreur en prenant cette action à la troisième étape, quand cela devient la mauvaise chose à faire. C'est la capitulation. C'est un aspect hautement destructeur du comportement des investisseurs pendant les cycles, et un excellent exemple d'erreur induite par la psychologie à son pire. » -Howard Marks