🚨 UNE SUPERMAJORITÉ DES TRAVAILLEURS DE VOLKSWAGEN À CHATTANOOGA VOTE POUR AUTORISER UNE GRÈVE POUR LA SÉCURITÉ DE L'EMPLOI ET UN CONTRAT ÉQUITABLE 🚨 Les travailleurs de Volkswagen à Chattanooga ont voté pour autoriser une grève contre le constructeur automobile allemand après plus d'un an de négociations contractuelles qui n'ont pas abouti à une offre de contrat équitable. C'est une première historique, étant le premier vote d'autorisation de grève chez un constructeur automobile autre que les Big Three à l'ère moderne. Cette décision intervient après des mois de pratiques de travail injustes commises par l'entreprise, y compris des négociations de mauvaise foi, de l'intimidation illégale et la réduction unilatérale d'emplois dans l'unique usine d'assemblage de Volkswagen aux États-Unis. Volkswagen a réalisé 20,6 milliards de dollars de bénéfices en 2024 et génère 20 % de ses bénéfices en Amérique du Nord. L'entreprise peut se permettre de fournir un contrat syndical qui honore les travailleurs acharnés de Chattanooga. La proposition la plus récente de Volkswagen n'inclut pas le langage de sécurité de l'emploi nécessaire pour protéger les travailleurs contre les fermetures d'usines, l'externalisation ou la vente de l'installation de Chattanooga. Ces protections ne coûtent rien à l'entreprise, mais signifient tout pour les travailleurs et leurs familles. Une autorisation de grève donne au comité de négociation élu de l'UAW le pouvoir d'appeler à une grève si nécessaire. Aucune date de grève n'a été fixée, et le comité de négociation de l'UAW a continué à demander d'autres négociations avec la direction de Volkswagen, qui a refusé de rencontrer. "Je ne veux pas faire grève, mais si cela doit arriver, je le ferai," a déclaré le travailleur de Volkswagen Mitchell Harris. "Parce que je pense que tous mes frères et sœurs de l'UAW Local 42 méritent du respect, pour offrir une meilleure vie à leurs familles, et avoir la sécurité de l'emploi pour nous et les générations à venir." "Je vote oui pour amener Volkswagen à revenir à la table. La majorité des personnes que je connais ne veulent pas de l'‘offre finale’ de VW. Ils veulent continuer à négocier, et nous sommes prêts à faire ce qu'il faut pour que cela se produise," a déclaré Taylor Fugate. "Nous avons besoin d'une couverture santé abordable et d'une déclaration de sécurité de l'emploi solide qui ne laisse aucune zone d'ombre. Nous méritons également des normes égales – les travailleurs du Sud ne devraient pas être traités différemment !" "Je vote oui parce que c'est le moment de montrer à Volkswagen que nous sommes sérieux au sujet de recevoir un traitement conforme aux normes de l'industrie. La sécurité de l'emploi est essentielle. Ils pourraient nous payer 100 $ de l'heure, mais cela ne signifie rien s'ils ferment l'usine deux semaines après l'accord," a déclaré James Robinson. "J'espère que ce processus montrera à l'entreprise que nous sommes sérieux au sujet d'obtenir un contrat équitable. Nous leur montrerons que leur offre n'était pas suffisante, leur montrerons que nous sommes prêts à nous battre pour obtenir ce que nous méritons."