Voici notre Manifeste : La crypto a commencé avec une idée simple et radicale : éliminer les intermédiaires de confiance des transactions numériques. Pas seulement les banques ou les gouvernements - tous les intermédiaires. Les cypherpunks des années 1990 ont imaginé un monde où la preuve cryptographique remplaçait la confiance institutionnelle, où la vie privée était par défaut, et où les individus contrôlaient leur propre destin numérique. Le Bitcoin était censé être de l'argent numérique - privé, pair-à-pair, en dehors du contrôle de toute institution. Le livre blanc promettait "des transactions électroniques sans dépendre de la confiance." Il ne s'agissait pas de rendre les paiements plus rapides ou moins chers. Il s'agissait de changer fondamentalement qui contrôle l'argent et l'information. Mais quelque part en cours de route, l'industrie a perdu le fil. Le Bitcoin est devenu "de l'or numérique" et "un registre transparent où chaque transaction est publique pour toujours." Votre solde de portefeuille, votre historique de transactions et vos habitudes de dépenses sont lisibles par quiconque ayant une connexion Internet. Ce n'est certainement pas de la vie privée. C'est plus proche d'une infrastructure de surveillance avec une étape supplémentaire. Et si quelqu'un sait tout sur vous, il vous contrôle. L'Ethereum a ajouté la programmabilité mais a aggravé le problème de la vie privée. Chaque exécution de contrat intelligent, chaque transaction DeFi, chaque achat NFT est diffusé au monde. Les bots MEV devancent vos transactions parce qu'ils peuvent les voir venir. Les concurrents analysent vos positions DeFi parce qu'elles sont publiques. Pire, les deux systèmes forcent la recomputation globale de tout. Chaque nœud réexécute chaque transaction pour vérifier l'état du réseau. Ce choix architectural, ayant des milliers de machines à refaire le même travail pour maintenir le consensus, a rendu la vie privée impossible et la scalabilité un problème insoluble. L'"ordinateur mondial" est devenu l'ordinateur le plus inefficace du monde, où le calcul devient plus coûteux à mesure que plus de personnes l'utilisent. L'industrie ne s'est pas seulement convaincue que c'était acceptable : elle s'est convaincue que c'était le but. Et pire, que cela avait toujours été le but. "La transparence est une fonctionnalité, pas un bug" est devenu le cri de ralliement. "Transactions auditées" et "vérification publique" ont été requalifiées d'innovations plutôt que d'échecs. On nous a dit que pouvoir suivre chaque transaction était d'une manière ou d'une autre aligné avec la décentralisation, que surveillance = responsabilité. L'Ethereum a renforcé ce récit, positionnant la transparence radicale comme le chemin vers l'adoption institutionnelle. "Regardez, les institutions peuvent tout auditer !" est devenu l'argument. Mais les institutions ne veulent pas auditer tout - elles veulent de la vie privée. Elles doivent protéger les données des clients, les secrets commerciaux et le positionnement concurrentiel. Aucune banque ne veut que ses concurrents analysent sa gestion de liquidités. Aucun fonds spéculatif ne veut que des devanciers voient ses positions DeFi. Aucune entreprise ne veut que ses fournisseurs suivent ses flux de paiement. La "transparence pour les institutions" de l'Ethereum résolvait un problème que les institutions n'avaient jamais eu tout en ignorant celui qu'elles avaient réellement besoin de résoudre. Pire, les architectures de Bitcoin et d'Ethereum font de la vie privée une réflexion après coup. La vie privée ne peut pas être ajoutée à des systèmes transparents. Elle doit être intégrée dès le départ, sinon elle n'existe pas du tout. Les L2 et les sidechains ont essayé de résoudre cela mais ont raté le point - faire évoluer les transactions transparentes plus rapidement ne les rend pas privées. Nous pensons que les preuves à connaissance nulle représentent le morceau manquant de la vision originale. Les ZKP vous permettent de prouver qu'un calcul a été effectué correctement sans révéler les entrées, les sorties ou les états intermédiaires. C'est la percée qui rend le rêve cypherpunk techniquement réalisable. Pour la première fois, vous pouvez avoir un calcul vérifiable avec une vie privée parfaite. Plus important encore, vous pouvez calculer localement et prouver globalement - exécuter votre transaction en privé sur votre propre appareil, puis soumettre une preuve au réseau. Pas de recomputation globale. Pas d'état partagé visible par tous. Juste une preuve cryptographique que le calcul était valide. L'Aleo L1 met en œuvre cette vision dans sa forme complète. Transactions privées, contrats intelligents privés et données privées - tout en maintenant un consensus global et une vérifiabilité cryptographique. Les utilisateurs contrôlent non seulement leurs actifs, mais aussi leurs informations. Les applications peuvent calculer des logiques commerciales sensibles localement, puis prouver qu'elles ont été exécutées correctement sans révéler de détails au réseau. C'est ce que la crypto devait toujours devenir : de l'argent programmable qui préserve la vie privée par défaut, et non comme une réflexion après coup. Le Bitcoin nous a donné de l'argent décentralisé. L'Ethereum nous a donné de l'argent programmable. L'Aleo nous donne de l'argent décentralisé, programmable et privé - la synthèse que la vision originale a toujours exigée. Sa programmabilité lui permet également d'avoir des fonctionnalités de conformité, afin que les applications construites dessus puissent préserver la vie privée des utilisateurs et rester conformes dans leur juridiction. Plus important encore, cela donne aux institutions et aux individus les mêmes droits fondamentaux à la vie privée et à la souveraineté computationnelle. La transaction privée d'une banque a les mêmes garanties cryptographiques que la vôtre. Le contrat intelligent confidentiel d'une entreprise fonctionne avec la même vie privée qu'une application personnelle. Pas de privilèges spéciaux, pas de portes dérobées institutionnelles, pas d'exemptions réglementaires. Les cypherpunks n'ont pas rêvé de blockchains transparentes analysées par des entreprises d'analyse de chaînes et régulées par la surveillance des transactions. Ils ont rêvé de la cryptographie remplaçant la confiance institutionnelle. L'Aleo rend ce rêve techniquement possible pour la première fois. Et Provable est l'entreprise qui construit tout cela. Nous avons 1091 abonnés. Suivez-nous et regardez-nous changer la donne (nous expédions chaque semaine). Ou ajoutez ce post à vos favoris et revenez dans 5 ans. Quoi qu'il en soit, nous sommes inévitables.

La confidentialité est le domaine numéro 1 où la crypto est clairement à la traîne par rapport à ce qu'elle devrait être. C'est là que se trouveront les prochaines améliorations de 10x et les moments de 0 à 1. Pas la scalabilité.